Le fait que son supérieur hiérarchique n’ait pas autorisé un travailleur atteint de surdité quasi-totale dont l’appareil auditif venait de tomber en panne à quitter le bureau sans prendre congé pour se rendre chez l’audicien n’est pas de nature à générer, dans son chef, un désavantage particulier en lien avec le handicap qu’il présente. Si le handicap d’un travailleur ne peut, évidemment, pas lui porter préjudice, cela ne le dispense pas de se plier aux règles qui n’interfèrent pas avec celui-ci. Ainsi, une panne d’appareil auditif, si elle est propre au handicap de l’intéressé, constitue une manifestation à ce point peu fréquente de celui-ci qu’elle ne justifie pas de dérogation à la procédure ordinaire applicable aux absences médicales, qui permet de rencontrer son problème de façon tout à fait idoine.